INTERVIEW - C dans la Boîte - CanalZ

🎙️David Zapico, CEO de Zapinvest, est au micro de FrĂ©dĂ©ric Brebant, journaliste Trends-Tendance pour l’émission « C dans la boĂ®te Â» le 27 janvier sur sur Canal Z.

David Zapico, incarne l’histoire d’un entrepreneur passionné qui relie la Belgique et l’Espagne. Issu d’une famille d’immigrés espagnols, il a fondé en 2010 une entreprise unique, spécialisée dans l’accompagnement des Belges dans leur quête d’une résidence secondaire ensoleillée.

Dans cette interview, il aborde son histoire et l'origine et l'évolution de Zapinvest, la société qu'il a créée, et son parcours sur la Costa Blanca et la Costa del Sol.

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Voici une retranscription de cette interview super intéressante et instructive qui, à travers l'histoire de David Zapico, vous en dira un peu plus sur l'idéologie de la société Zapinvest et les avantages pour ses clients à la choisir pour mener à bien leurs projets d'achat immobilier et d'investissement sous le soleil d'Espagne.
 
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Il a fondĂ© Zapinvest en Belgique en deux-mille-dix. C'est un groupe immobilier qui accompagne les Belges dans leur dĂ©sir d'achat d'une seconde rĂ©sidence en Espagne. Il a 43 ans, il vit aujourd'hui Ă  Malaga, mais il est lĂ  pour nous en studio. Bonjour David Zapico.  
  • David Zapico: Bonjour FrĂ©dĂ©ric.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Alors avant de parler de Zapinvest, un petit coup de projecteur sur vous. Vos ancĂŞtres ?  
  • David Zapico: Quatre grands-parents espagnols qui ont Ă©migrĂ© en Belgique.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: On est dans quelle annĂ©e ?  
  • David Zapico: On parle de dĂ©but des annĂ©es 60.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Et ils venaient faire quoi vos grands-parents espagnols ? 
  • David Zapico: Alors, euh… fuir. Ă€ l'inverse de ce que je fais aujourd'hui finalement. Fuir le rĂ©gime franquiste Ă  l'Ă©poque, qui Ă©tait compliquĂ©, et chercher du travail, trouver le moyen de subvenir Ă  leurs besoins.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Et donc vous avez grandi dans un environnement belgo-espagnol, on peut dire ? Vous ĂŞtes parfait bilingue ?  
  • David Zapico: Oui, tout Ă  fait tout Ă  fait. Mes parents nous parlaient en espagnol Ă  la maison, et le français est venu avec l'Ă©cole, tout simplement.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Cette double culture nourrit votre business. On va y arriver dans quelques minutes. Mais rappelons d'abord votre parcours : des Ă©tudes de tourisme, une formation Ă  IPI comme agent immobilier et des premiers pas dans le secteur immobilier.  
  • David Zapico: Oui, tout Ă  fait. J'ai très vite senti que c'Ă©tait une passion, qui dĂ©marrait dans le tourisme et puis finalement qui dĂ©rivait vers l'immobilier. La seconde rĂ©sidence, c'Ă©tait pour moi assez rapidement quelque chose qui me parlait et que j'ai eu l'occasion d'expĂ©rimenter au sein d'un promoteur belge, verviĂ©tois, pour lequel j'ai travaillĂ© pendant plusieurs annĂ©es et oĂą j'ai fait mes armes finalement.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Et puis Zapinvest ? Comment votre sociĂ©tĂ© est-elle nĂ©e ?  
  • David Zapico: Alors, elle est nĂ©e simplement de cette volontĂ© de changer un peu d'environnement, puisque, Ă  l'Ă©poque, je vendais des secondes rĂ©sidences en France et en Belgique.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Oui, des secondes rĂ©sidences en Belgique, au lac, ça existe ? 
  • David Zapico: Au lac de l'Eau d'Heure. Et c'est vrai que je commençais dĂ©jĂ  un peu Ă  tourner en rond. Et puis, c'est finalement la crise immobilière espagnole, qui faisait rage dĂ©jĂ  depuis 2008, qui m'a donnĂ© l'envie de retourner sur la terre de mes ancĂŞtres et de voir s'il y avait lieu de faire quelque chose. Et donc voilĂ , tout a commencĂ© comme ça.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Vous l'avez citĂ©, la crise de 2008, les subprimes, avec toute une sĂ©rie de chantiers Ă  l'arrĂŞt. C'Ă©tait quand mĂŞme un sacrĂ© dĂ©fi d'aller explorer ce marchĂ© immobilier espagnol, alors qu'on le disait en crise. 
  • David Zapico: Tout Ă  fait. C'Ă©tait rocambolesque Ă  l'Ă©poque, parce que finalement, en 2010, la situation Ă©tait encore pire qu'en 2008. Les consĂ©quences commençaient dĂ©jĂ  Ă  se faire sentir, et donc, au final, les banques se retrouvaient propriĂ©taires de milliers, de dizaines de milliers de biens, sans pouvoir, pendant quelques mois, donner des informations. Donc, on voyait un panneau "Ă€ vendre", avec le nom de la banque, mais impossible d'avoir des informations prĂ©cises, ni mĂŞme d'obtenir les clĂ©s pour visiter.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: L'Espagne a souffert aussi de ce nettoyage, simplement pour cataloguer le nombre de biens saisis, ceux en procĂ©dure de saisie…  
  • David Zapico: Exactement. Il y avait plusieurs situations qui rendaient l'idĂ©e complètement folle. DĂ©jĂ , il Ă©tait très difficile d'avoir accès aux biens, et moi, je m'Ă©tais mis en tĂŞte d'amener un client belge en Espagne, de lui faire faire 2200 kilomètres, dans un pays dont il ne maĂ®trisait pas la langue, et de l'inciter Ă  investir. C'Ă©tait ça, le dĂ©fi !
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Et vous avez rĂ©ussi ?  
  • David Zapico: Visiblement, oui ! Et avec grand plaisir.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Vous avez fait de bonnes affaires, parce que le marchĂ© Ă©tait Ă  plat ?  
  • David Zapico: Tout Ă  fait. Une fois que les choses se sont un peu structurĂ©es, mon leitmotiv Ă©tait de prouver Ă  un Belge que plutĂ´t que d'acheter en France, Ă  l'Ă©poque, pour 300 000 ou 400 000 euros, il pouvait acheter le mĂŞme type de bien pour 100 000 euros en Espagne. Et pour rĂ©pondre aux questionnements des acheteurs sur la gestion, l’entretien, etc., j'ai très vite imaginĂ© proposer une sĂ©rie de services pour leur garantir un accompagnement de A Ă  Z.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Au final, après quasi 15 ans d'existence, Zapinvest reprĂ©sente… Vous avez combien de transactions Ă  votre actif ? Et combien d'employĂ©s dans la sociĂ©tĂ© aujourd’hui ?  
  • David Zapico: Alors, on a quasiment une vente tous les deux jours, donc on tourne aux alentours de 180 transactions par an, sur la Costa Blanca et la Costa del Sol, avec des clients belges. Et on a environ 55 collaborateurs.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Je l’ai dit, vous avez prĂ©sentĂ© Zapinvest comme un groupe immobilier, et non comme une simple agence immobilière. Ça veut dire quoi ? Qu’il y a un service après-vente, une sĂ©rie d’options supplĂ©mentaires que vous activez lorsque vous approchez votre clientèle belge ?  
  • David Zapico: Tout Ă  fait ! On a toute une sĂ©rie de services qui vont bien au-delĂ  de la simple vente immobilière. On a, par exemple, un magasin physique de meubles et de dĂ©coration Ă  la Costa del Sol. On accompagne nos clients dans l’ameublement, le conseil en dĂ©coration, et aussi dans la gestion locative. Et lĂ , on touche aussi les profils investisseurs qui veulent obtenir une rentabilitĂ©. On gère des biens en location courte durĂ©e, via des plateformes comme Booking, Airbnb, etc. Mais surtout, on offre un service après-vente qui va très loin. Par exemple, on peut ouvrir un sinistre pour un client, et on le fait gratuitement s’il est Ă  distance et ne peut pas venir en Espagne. On devient un peu son relais, sa personne de confiance sur place. Au final, on emploie plus de monde dans l’après-vente que dans la vente elle-mĂŞme. On est très orientĂ© service client, justement pour pallier la distance de 2200 Ă  2300 kilomètres entre la Belgique et l’Espagne.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Le marchĂ© immobilier est hyper concurrentiel. Qu’est-ce qui fait votre force ? Votre succès repose-t-il sur cette double culture que j’évoquais au dĂ©but ? Le fait d’être aussi belge qu’espagnol, ça facilite toutes les transactions, aussi bien en Belgique qu’en Espagne ?  
  • David Zapico: Oui, tout Ă  fait ! Notre personnel est 100 % bilingue, du dĂ©but du projet en Belgique jusqu’à la finalisation en Espagne. Et puis, on est aujourd’hui extrĂŞmement bien introduits. Les Belges sont l’un des principaux acheteurs Ă©trangers en Espagne, malgrĂ© la taille de notre pays. Ça nous ouvre beaucoup de portes, notamment pour avoir accès Ă  des avant-projets et sĂ©lectionner des biens qui plaisent vraiment Ă  notre clientèle. Le Belge a des attentes bien prĂ©cises : soit un appartement ou une maison ultra moderne avec piscine, soit une vue mer imprenable. On dit que le Belge a une brique dans le ventre, mais il a aussi la mer dans la tĂŞte. *[rire]*  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: *[rire]* C’est ça, exactement ! Et donc, au final, en connaissant parfaitement vos clients, vous anticipez leurs attentes et vous ĂŞtes devenu un acteur incontournable lĂ -bas.  
  • David Zapico: Exactement !  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: L’Espagne sĂ©duit toujours autant les Belges. Selon les derniers chiffres des bureaux d’enregistrement espagnols, chaque jour, en moyenne, 13 Belges achètent un bien immobilier en Espagne. C’est Ă©norme ! Comment expliquez-vous cet engouement ?  
  • David Zapico: C’est vrai, c’est dingue ! Et c’est en augmentation depuis quelques annĂ©es. Le Covid a mĂŞme accĂ©lĂ©rĂ© la tendance. Beaucoup de gens qui n’avaient jamais envisagĂ© d’investir Ă  l’étranger ont eu un dĂ©clic : "Et si ça recommence ?" Ils se sont dit : "Je veux un pied-Ă -terre en Espagne pour pouvoir m’évader si besoin." Il y a aussi un effet de mode. Nos clients satisfaits en parlent autour d’eux, ils recommandent Zapinvest Ă  leurs proches. Le bouche-Ă -oreille fonctionne Ă©normĂ©ment et ça a créé un vrai engouement pour l’achat d’une seconde rĂ©sidence en Espagne. 
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Aujourd’hui, combien faut-il prĂ©voir pour un appartement sur la Costa del Sol avec vue sur mer ?  
  • David Zapico: Ça dĂ©pend bien sĂ»r de la taille du bien. S’il est dans un immeuble neuf, il faut compter 250 000 Ă  300 000 euros pour un bien avec une vue mer. Sinon, Ă  partir de 200 000 euros, on peut dĂ©jĂ  trouver des biens très corrects. Beaucoup de nos clients hĂ©sitent entre rĂ©investir en Belgique ou acheter en Espagne. Et aujourd’hui, l’Espagne est souvent la prioritĂ©, en termes de qualitĂ© de vie, d’ensoleillement et de rentabilitĂ©.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Aujourd’hui, vous ĂŞtes surtout actif sur la Costa Blanca et la Costa del Sol. Vous avez des projets d’expansion sur d’autres rĂ©gions ? 
  • David Zapico: Non, nous prĂ©fĂ©rons consolider notre prĂ©sence actuelle plutĂ´t que de nous disperser. Ces deux rĂ©gions sont extrĂŞmement complĂ©mentaires et rĂ©pondent aux critères que nous avons fixĂ©s depuis le dĂ©but : l’ensoleillement et la qualitĂ© de vie. Nous travaillons actuellement sur un nouveau produit d’investissement, en partenariat avec des promoteurs espagnols. En Espagne, les banques sont très conservatrices, et les promoteurs recherchent des capitaux pour financer leurs projets sans passer par les banques. Nous dĂ©veloppons donc un produit spĂ©cifique pour les investisseurs belges, qui leur permettra de se positionner en amont des projets et d’obtenir de meilleures conditions.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Vous vivez maintenant en Espagne, mais est-ce que vous vendez aussi des biens belges Ă  une clientèle espagnole ?  
  • David Zapico: Non, nous avons dĂ©cidĂ© très tĂ´t de nous spĂ©cialiser exclusivement sur l’Espagne. Lorsqu’un de nos clients veut revendre un bien en Belgique pour investir en Espagne, nous travaillons avec des agents immobiliers locaux, mais nous ne gĂ©rons pas la transaction directement.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Dernière question : Vous sentez-vous dĂ©jĂ  accompli en tant qu’entrepreneur, ou avez-vous encore beaucoup d’ambitions ?  
  • David Zapico: Un entrepreneur doit toujours avoir envie de progresser ! Mais oui, je suis extrĂŞmement fier de ce que nous avons accompli, et j’espère continuer Ă  dĂ©velopper de nouveaux services pour la communautĂ© belge en Espagne.  
  • FrĂ©dĂ©ric Brebant: Merci d’être venu nous raconter votre belle histoire, David ! 
  • David Zapico: Merci Ă  vous !  

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